Marie... J'aurai pu et dû commencer cette chronique par ce prénom.

Mais je salue avant de parler de toi, Marie, deux partageurs de chansons que je côtoie sur Facebook.

Ces deux partageurs musicaux que sont Pierre et Jean-Marie, m'ont fait découvrir Marie.
Quand je parle avec eux, ils me disent "Marie" tout court.
Ils ne sont pas "fans", j'ai horreur de ce mot (çà fait hit-parade) et eux aussi.
Ils sont connaisseurs, tous les deux, et leurs conseils pour découvrir cette Marie Cherrier ne sont pas tombés dans les oreilles d'un sourd.

Après quelques écoutes de titres de Marie, je me suis dit
"mais pourquoi je ne découvre cette chanteuse que seulement maintenant?".
C'est pas la seule, c'est vrai, mais c'est un excellent point de départ.

Le premier titre écouté? Je me souviens comme si c'était hier!
Sous les "ordres" musicaux de mes deux acolytes cités plus haut et grâce aussi à un envoi de l'un des deux, j'ai écouté "Apprends-moi à en rire".

Très beau texte, émouvant, bien habillé avec une belle mélodie et une voix particulière qui cadre avec le tout.  Certains disent que cette voix est "presque enfantine", mais qui n'est pas choquante du tout et qui "chante" superbement un sujet très "adulte", sur ce titre.
Une voix fragile et... troublante, qui chante des mots de façon spontanée et avec quelques fois de la dureté.

Mais qui est cette Marie, pour ceux et celles qui vont la connaîtret un peu plus, grâce à cette chronique?

Très jeune elle fait du piano, initiée par son père, musicien lui aussi.
Plus tard, avec sa guitare, elle s'essaie sur des titres de Renaud et d'ailleurs ses premières amours mélodiques et textuelles volent vers ce chanteur et vers Brassens. Elle  met aussi en musique des textes d'un de ces copains.

Le bac en poche, elle suit des études de cinéma, mais décide, assez vite de se tourner vers la musique.

En 2002, elle écrit sa première chanson concernant la guerre d'Irak, "Pantins". D'autres titres vont suivre et Marie commence a se produire dans les bars de sa région, autour de Blois et dans des festivals, aussi.
En même temps, elle reprend des études d'histoire à Orléans et rencontre en 2004 Jean-François Delfour, un producteur qui lui propose d'enregistrer un album.

Agée de19 ans, elle prépare ce premier cd "Ni vue ni connue". Il sera enregistré en deux semaine et rapidement, Marie va assurer pas mal de premières parties de concerts parisiens (Gréco, Thiéfaine ou Higelin, par exemple) et 100 dates de concert l'attendent. On l'a vu chanter "Betty" avec Bernard Lavilliers, aussi.

En 2006, elle est obtient le "Coup de coeur chanson" de l'accadémie "Charles-Cros", est élue "artiste du mois" par la revue "Chorus" et se produit au Printemps de Bourges.
Quelle belle année, pour elle!

L'année suivante, elle chante aux Francofolies de La Rochelle chères à Jean-Louis Foulquier.
Son second album "Alors quoi?", sort cette année-là, avec notamment ce titre où elle ne mâche pas ses mots, en s'adressant à ce chanteur "énervant".

Une anecdote concernant ce titre:

Marie n'a jamais rencontré Renaud. Cela aurait pu se faire car elle avait composé une chanson sur Ingrid Betancourt.
Le  comité de soutien de Bétancourt avait invité Marie pour chanter cette chanson, mais... la femme de Renaud "que j'avais un peu égratignée, n'a pas voulu que je vienne ! ".

Un live ensuite enregistré à la cigale, salle parisienne en 2008 et deux albums qui vont suivre:

"Billie" en 2013 et "L'aventure", autoproduit en 2014.

Deux extraits de ces deux albums:

"T'es où", du premier et du second, "Dites-moi".

Comme sur toutes mes chroniques, il n'est pas question d'écouter trop de titres de Marie, mais aussi de vous donnez à vous l'envie de découvrir ce personnage.
Cependant, un autre titre à vous faire écouter, un titre que j'aime bien aussi, et qui traitre d'un sujet peu abordé dans la chanson: "Le curé"et le ... purgatoire!

Chacun a bien compris que Marie est auteur-compositeur. Musicienne aussi, car les vidéos choisient sur cette page, nous la montre avec sa guitare, son accordéon ou au piano.
Son engagement personnel parait dans certains de ses textes. Marie avoue en parlant d'une de ses chansons "Je dis du vent":

"Elle n'est pas neuve, cette chanson, mais j'avais envie de dire des choses. J’étais fâchée contre cette société que je trouvais molle, tête baissée et poltronne."   

En écrivant cela, je pense à un mot subtil de Rémo Gary:
"A engagée, je préfère engageante". C'est exactement cela.

Et puis,  Marie aime aussi la scène et c'est ce qu'elle espère à tout prix.
La scène, dit-elle, pour laisser des chansons, témoignages de sa vie d'aujourd'hui: "La finalité de mon métier, ce sont mes chansons, mes mots et ma poésie".
Beau métier, Marie. Pour notre plaisir de t'écouter sur une scène, bientôt, j'espère.

Un contact avec Marie? C'est possible sur sa page Facebook.

Un concert privé chez soi? Marie le propose! A voir ICI.

Encore merci à Pierre et à Jean-Marie sans qui, cette belle aventure n'aurait pas eu lieu.

Pierre m'a fait découvrir "L'aventure" ce beau cd qui a été le déclencheur de cette histoire musicale , et Jean-Marie qui m'a envoyé deux beaux textes, que je veux partager avec vous:

Je laisse la parole à Jean-Marie:

"Ce texte premier inspiré de la chanson "L'hiver s'en fout" extraite de "L'aventure" est un ressenti purement personnel que ne partage pas forcément l'auteure du texte mais qu'elle m'a permis de publier avec cette précision. C'est la chanson que je préfère sur cet album.
Lire ce texte ICI.    

Le second à été écrit après avoir écouté "Apprends-moi à en rire".(A écouter en début de cette chronique).
Chanson dédiée à son grand-père. N'ayant connu aucun de mes grands-pères, Marie me les réinvente en quelque sorte et leur donne comme un semblant d'existence que je n'ai pas pu partager.
Toute en pudeur, mais jamais de tristesse. C'est un hymne à la vie.
A lire ICI.

Jean-Marie"

Belle émotion...

Merci à Marie pour sa très gentille collaboration et bons vents pour ses nouvelles aventures!